• Qu’est-ce que le Graal ?

     

    Pourquoi l'œuvre « Dans la Lumière de la Vérité » de Abd-ru-shin est-elle sous-titrée « Message du Graal » ?

    Le Saint Graal existe-t-il réel­le­ment ?

     

    Dans un passé qui n'est pas encore très éloigné, l’usage du mot Graal, peu employé alors, a bien souvent fait sourir l’un ou l’autre de ceux à qui l’on s’adressait, car le mot était très vite ravalé dans le domaine des contes et des légendes. Hormis les connaisseurs de la littérature médiévale qui à l'évocation du prestigieux mot penseront aux poèmes de Chrétien de Troyes, de Robert de Boron, de Wolfram von Eschenbach, les mélomanes aux drames lyriques Lohengrin et Parsifal de Richard Wagner, l’usage en était peu fréquent. Aujourd’hui il semble que ce ne soit plus le cas, car le mot s’est vite répandu, même dans le langage courant. Il suffit de faire une rapide recherche sur Internet pour s’en rendre compte. Ainsi lorsque vous entrez le mot « Graal » sur le leader des moteurs de recherches, celui-ci vous propose en ce moment plus de 11 700 000 pages. Pourquoi le vocable « Graal » obtient-il aujourd’hui tant de succès ? Pourquoi ce rapide changement ? Faut-il voir en cela un signe des temps ?

    Autant de questions qui exigent une réponse !

    Bien que pressentant une origine très élevée du terme et de ce qu'il recouvre, les auteurs inspirés n'ont cependant jamais su dire en quoi consistait le Graal, ni où il se trouvait. Ainsi dans leurs poèmes, il est tantôt une coupe ou un calice, tantôt une pierre précieuse. Cette incertitude a conduit certains à n'y voir qu'une notion purement symbolique ayant cependant une haute valeur morale. Malgré de nombreuses recherches et un flot de livres, la question n'avait jamais reçu une réponse crédible et satisfaisante.

    Si, pour les uns, la Quête du Graal continuait à rester un lumineux appel et une impulsion vers un haut idéal, d'autres étaient arrivés à se demander si cette histoire n'était pas une invention des poètes médiévaux épris de merveilleux. Ainsi, aujourd’hui, cette « quête du Graal » a, pour beaucoup de nos contemporains, perdu de ce haut idéal. En suivant les orientations matérialistes de notre monde actuel, elle a à présent un sens moderne concret : elle décrit un objectif difficilement réalisable, mais qui apportera au monde des nouvelles connaissances ou permettra une application originale sur la matière.

    Toutes ces quêtes nous mênent dans une impasse, or l'explication sur le Graal ne pouvait nous parvenir que par le Graal. C'est ainsi que nous devons considérer la nouvelle révélation apportée par Abd-ru-shin. À la lumière de son Message du Graal, nous apprenons enfin que, loin au-dessus de l'emprise terrestre, le Graal existe réellement.

    Abd-ru-shin écrit :

     

    « L'être humain devrait cesser de considérer le Saint-Graal comme étant simplement quelque chose d'insaisissable, car il existe réellement ! »

    (Tome II, 34)

    « Entouré d'un tissu de légendes, objet d'aspiration d'innombrables êtres, il se dresse là dans la Lumière de la plus grande splendeur et abrite la Coupe sacrée du pur Amour du Tout-Puissant, le Graal ! »

    (Tome 1, 13)

    Grâce à la description complète de la Création, de ses lois auto-actives ou lois cosmiques et de son fonctionnement, de ses mécanismes ou processus, nous prenons conscience du rôle primordial qui revient au Saint-Graal.

    Pour résumer ce qu’Abd-ru-shin décrit si magistralement dans son œuvre, Herbert Voll­mann nous explique pour­quoi il est si important de s’interroger sur le Graal aujourd’hui, dans l’article :

     

    " La Source de l’Eau de la Vie "* 

     (Apoc. 21, 6)

     

    " La Terre est une grande école pour l’esprit humain. C’est ici qu’il doit évoluer pour atteindre un niveau de conscience qui entraîne une séparation définitive de l’emprise terrestre et une ascension continuelle dans les hauteurs de Lumière, jusqu’à ce qu’il puisse entrer au paradis en tant qu’esprit humain auto-conscient.

    Toutefois, une seule vie terrestre ne suffit pas pour que l’esprit humain parvienne à la prise de conscience personnelle, qui s’effectue en de nombreuses étapes, et pour qu’il saisisse les multiples aspects de la connaissance de la Création qui est indispensable à cet effet.

    L’esprit humain doit donc revenir plusieurs fois sur Terre en s’incarnant dans un corps humain.

    Il arrive souvent que l’on se retrouve lors de différentes vies terrestres. Un pres­sen­ti­ment fugi­tif ne nous traverse-t-il pas par­fois lorsque nous ren­con­trons telle ou telle per­sonne qui nous est incon­nue ? Nous avons alors l’impression de la connaître depuis longtemps. Il en va de même pour cer­tains lieux ou cer­taines contrées.

    Il convient cepen­dant de ne pas oublier que l’évolution de l’être humain de la Terre, en vue de sa matu­ra­tion spi­ri­tuelle, ne peut se pro­lon­ger à volonté, pas plus qu’elle ne sau­rait être inter­rom­pue et reprise aussi sou­vent qu’on le souhaiterait.

    La plante elle non plus n’interrompt pas sans cesse sa crois­sance pour la reprendre plus tard ; elle se déve­loppe au contraire constam­ment, jusqu’à sa matu­rité, pen­dant le délai qui lui est imparti par le Créateur.

    Cette loi natu­relle est égale­ment valable pour la crois­sance spi­ri­tuelle de l’être humain qui, tout comme la plante, est un pro­duit de la Création. Dans la grande école de l’humanité, il lui est imposé, à lui aussi, un délai pen­dant lequel il doit avoir atteint l’apogée de son évolu­tion spirituelle.

    Or, cette apo­gée devrait être atteinte actuel­le­ment ! Elle dépend du grand tour­nant cos­mique qui est lié à la matu­rité de la Création. Cette matu­rité s’accompagne d’un ultime élar­gis­se­ment de la connais­sance de la Créa­tion, jusqu’à la connais­sance du Saint Graal, dont l’existence effec­tive est confir­mée et expli­quée dans le Mes­sage du Graal « Dans la Lumière de la Vérité » de Abd-ru-shin.

    Bien sou­vent déjà, au cours des mil­lé­naires, vint jusque sur cette Terre la révé­la­tion de l’existence du Graal sur le plan spirituel. Cepen­dant, on donna à cette révé­la­tion un sens par trop ter­restre, si bien que sa véri­table ori­gine resta confuse et vague et que la vraie nos­tal­gie de ce qui est pur et élevé – notions qui sont le propre du Graal – ne put naître dans l’âme humaine.

    Du temps de Jésus, les êtres humains n’étaient pas encore suf­fi­sam­ment évolués pour être en mesure de sai­sir la connais­sance du Graal. C’est ainsi que Jésus a dit : « J’ai encore beau­coup de choses à vous dire, mais vous ne pou­vez pas les por­ter main­te­nant. Quand le conso­la­teur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16,12–13). Jésus parle ici du Fils de l’Homme annoncé par lui et Il le nomme « l’Esprit de Vérité ».

    L’être humain doit accep­ter peu à peu l’idée que ce n’est pas seule­ment sur la Terre que tout prend forme, mais aussi dans les régions supra­ter­restres, même s’il s’agit de genres de la Créa­tion plus sub­tils et plus légers.

    La Terre n’est en réa­lité que la repro­duc­tion la plus gros­sière de modèles qui existent déjà sur les plans supra­ter­restres et qui sont beau­coup plus par­faits et plus beaux que les formes qui nous sont visibles.

    Le Saint Graal existe réellement. C’ est une Coupe qui se trouve dans le Manoir du Graal situé dans le Royaume le plus élevé, dans la Créa­tion pri­mor­diale, à la limite du Royaume divin.

    Le Manoir du Graal est le seul point de jonc­tion entre la Créa­tion et Dieu ; on peut égale­ment dire que c’est l’endroit à par­tir duquel est trans­mise la Force irra­diante qui vient du Royaume divin.

    Depuis le com­men­ce­ment de la Créa­tion, par l’intermédiaire du Fils de l’Homme, le Saint-Esprit, le cou­rant de force spi­ri­tuelle afflue dans la Créa­tion à par­tir du Saint Graal, selon un rythme éter­nel, pour assu­rer son renou­vel­le­ment et sa continuité.

    De même que le cœur envoie par pul­sa­tions le sang à tra­vers le corps, de même, une fois par an, à inter­valles régu­liers, la force spi­ri­tuelle flue à nou­veau dans la Créa­tion en pro­ve­nance du Graal, le jour de la Sainte-Colombe. C’est le jour où la Colombe appa­raît au-dessus du Graal et où la Force se répand par l’intermédiaire du Saint-Esprit !

     L’esprit humain vit lui aussi grâce à cette Force ; mal­heu­reu­se­ment, il l’a mal employée et en a fait la plu­part du temps usage pour des choses viles. Il devint ainsi l’élément le plus nui­sible en ce monde !

    Comme Jésus le leur avait pro­mis, les dis­ciples vécurent jadis de façon bien par­ti­cu­lière cette des­cente de la Force, c’est-à-dire le renou­vel­le­ment annuel de la Force.

    Dans l’Apocalypse, don­née du point de vue spi­ri­tuel, Jean décrit en images de nom­breux événe­ments et men­tionne dif­fé­rents lieux et per­son­nages se rap­por­tant au Graal. Son œil spi­ri­tuel contem­pla en images des événe­ments pro­di­gieux qui se pro­dui­sirent et se pro­dui­ront encore depuis le Royaume divin, jusqu’en bas, dans les pro­fon­deurs des ténèbres !

    C’est ainsi qu’il dési­gna comme étant le « Temple de Dieu » le Manoir du Graal qui se trouve sur le plan spi­ri­tuel (11,19 ; 15,5).

    Or, la « Source de l’Eau de la Vie » men­tion­née au cha­pitre 21, ver­set 6, est le Saint Graal !

    Aussi inha­bi­tuel que ce nou­veau savoir puisse paraître au pre­mier abord, celui qui cherche sera obligé de s’en occu­per sérieu­se­ment, puisque le moment en est venu !

    La véritable connaissance du Graal donnera une empreinte spirituelle à la nouvelle ère qui s’instaure avec le tournant cosmique parce que l’esprit humain sera en mesure d’accueillir à l’heure dite, consciemment et avec gratitude, pour la bénédiction et pour la joie de toutes les créatures de la Création, la force qui afflue du Saint Graal : l’eau de la vie.

    En conséquence, ces paroles de l’Apocalypse sont pleines de promesses : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement » (21, 6), et aussi : « Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » (22, 17).

    Celui qui utilise comme il se doit cette force issue du Saint Graal voit s’ouvrir les portes du Paradis. Il est alors autorisé à recevoir la « couronne de vie » (Apoc. 2, 10) et il lui est donné de subsister éternellement !

    Nous vivons actuellement l’un des accomplissements les plus importants de l’Apocalypse : nous sommes dans le tournant cosmique, dans le Jugement dernier ! Des évènements bouleversants, qu’il n’est plus possible de retenir, de même qu’une abondance de signes, nous le montrent incontestablement.

    Le monde est déséqulibré en raison de la culpabilité de l’humanité durant des millénaires, et seul Dieu peut encore rétablir l’équilibre.

    Cependant, dans la détresse et la confusion générales, le Message venu du Graal apporte, en provenance des hauteurs lumineuses, aide et salut.

    Au milieu de la destruction de tout mal, ce Message transmet la force nécessaire au renouveau et à l’édification. "

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    * : « La Source de l’Eau de la Vie »  est tiré du livre « Regard sur l’autre monde » de Herbert Vollmann - Stiftung Gralsbotschaft, Stuttgart, Allemagne - Editions du Graal, Bruxelles. Paris. Montréal

     

     

     

     


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